Nous étions 180, dont plus de 80 naturalistes et apprentis naturalistes, et 60 paysan-nes et futurs paysan-nes, à participer à la deuxième édition de l’exploration du vivant sur la ferme du Grand Laval.
Les prospections ont été l’occasion de nouvelles découvertes, malgré la pression d’observation déjà élevée sur le site. Même côté oiseaux, nous avons eu la surprise de découvrir la probable nidification du Râle d’eau sur le site, dans les zones nouvellement inondées ! Plusieurs nouveaux cérambycidés ont été observés, ainsi qu’un grand taupin typique du vieux bois, dont le Grand Taupin roux. De nombreuses espèces de sésies ont été attirées à l’aide de pièges à phéromones (au moins 11). Une plante très rare a été trouvée dans les nouvelles cultures de la ferme, le Silène bifurqué.
Mais plus encore que ces découvertes, ce sont les échanges entre paysan-nes et naturalistes qui ont fait de ce week-end un beau succès, ainsi que les interventions des scientifiques invités, et les visites commentées de la ferme par Seb, Elsa et Baptiste. Le dimanche matin, le grand public était convié pour participer aux visites sonores, guidées par des naturalistes.
Tout le monde est reparti un grand sourire aux lèvres. Un participant nous a même suggéré de demander le remboursement du week-end par la sécurité sociale
Paysan-nes et naturalistes luttent contre les conséquences de l’urbanisation galopante et de l’agriculture intensive. Ce genre de moment est précieux dans ce contexte souvent démoralisant, pour nous rappeler que nous ne sommes pas seuls et que, malgré les obstacles, nous avançons.
Retour vidéo sur le week-end :