Il y a quelques années, un couple d’Hirondelles rustiques nichait à la ferme. Elles ont disparu. La nouvelle bergerie pourrait leur procurer un gîte de qualité, avec la chaleur et les insectes vivant près des bêtes, et la proximité de l’eau. Mais ces espèces en déclin prononcé tendent plus à déserter qu’à coloniser les fermes.
Très sociales, et très fidèles à leur lieu de naissance, la colonisation de nouveaux sites est hasardeuse dans un contexte de déclin. Alors est venue l’idée d’un petit coup de pouce de Brice qui, avec son entreprise agrinichoirs, a offert à la ferme plusieurs dizaines de nichoirs disposés à l’extérieur (Hirondelles de fenêtre) et à l’intérieur (Hirondelles rustiques) de la bergerie, accompagnés d’un dispositif d’émission de chants d’hirondelles pour les aider à se fixer.
En Asie, c’est ainsi qu’on fait pour récolter leurs nids, qui sont comestibles (il s’agit en réalité de Salanganes, espèces très semblables aux hirondelles). Ici, leur simple voisinage nous enchanterait. On verra si elles se laissent tenter. En tout cas, pour l’instant, les nichoirs font le bonheur des… moineaux !